En ces temps d’enfouissement, de reclus sur soi-même, de confinement si j’osais dire, il est important de voir en dehors de la boîte, de découvrir le « caché », de voir ce qui « n’est pas », de s’émouvoir de ce qu’on y découvre.
Une simple goutte sur le sol, un minuscule rayon de soleil traversant les nuages, une poussière, un caillou jonchant le sol, peuvent nous interpeller.
Bien sûr que les paysages majestueux des montagnes nous manquent et nous appellent par des chutes de neige qui feraient trembler tout skieur ou snowboardeur en recherche de sensations et de quiétude hivernale.
Bien sûr que la puissance océane amenant, sous un flux ininterrompu de vagues puissantes, l’écume marine nécessaire à nous sentir bien, nous est inaccessible pour l’instant.
Bien sûr que la pluie nationale nous enlève ce sourire naturel que nous aurions, en temps normal, à cette période printanière, où tout reprend vie, herbe, arbre, fruits.
Bien sûr que le manque de perspective continuel nous enferme dans un cercle vicieux, mélangeant ennui, mélancolie, soupir et train-train quotidien.
Alors, sortons, voyons différemment, observons plus les détails de ce qui nous est proche et peut-être (trop) familier. Re-découvrons (nous).
Dans mes recherches visuelles, j’expérimente toutes sortes de supports, de medium, de matières et reviens inexorablement vers la peinture, qui, encore une fois nous y emmène, nous y conduit, dans cet « autre », sans le vouloir, mais juste « comme ça ».
Enjoy !!!






